Mehdi Mahjoub : Les prix des voitures continueront de grimper..
Le porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires, Mehdi Mahjoub, était l'invité de Midi Show, ce mercredi 24 août 2022, pour parler de de la situation du secteur et des raisons de la hausse des prix des véhicules.
L'appréciation du dinar tunisien est la solution
Mahjoub a déclaré que le glissement du dinar tunisien est étroitement lié à cette hausse.
Et d'ajouter que les impôts sur la consommation sont très élevés, allant de 7% pour les voitures populaires à 110 pour les voitures haut de gamme, outre la taxe sur la valeur ajoutée fixée à 19%.
Mahjoub a, par ailleurs, indiqué que les voitures vendues à 25 mille dinars en 2012, sont aujourd'hui passées à 50 mille.
"Effectivement, en dix ans, le prix des voitures a doublé", a-t-il précisé.
"Et ils ne vont pas baisser, tant que le dinars continue de glisser et le taux des impôts demeure élevé", ajouté Mahjoub.
Le porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires a, également, déclaré que la vente des voitures a baissé de 7% jusqu'au mois de juin, alors que les prix ont augmenté de 15% jusqu'à la même date.
L'invité de Midi Show a, dans ce contexte, considéré que l'appréciation du dinar face à l'euro et au dollar est la seule solution pour que les prix des voitures baissent".
Il a, également, indiqué qu'il faut mettre en place des voitures populaires de la gamme des voitures 5 chevaux, afin de limiter les impôts payés sur ces dernières.
Mahjoub a, dans cette optique, précisé qu'environ 200 mille personnes attendent leur tour pour pouvoir acheter une voiture populaire, soulignant que 90% des fonctionnaires tunisiens peuvent en acheter.